Ecoutez the Hoosiers !! Après, vous ne serez plus seuls dans votre tête...

dimanche 27 juillet 2008

Le cliché du temps qui passe

J'ai envie de dire qu'on a de moins en le temps de ne rien faire.
A peine rentré de Bordeaux, on est déjà le 24, puis le 27 aujourd'hui.
Incroyable, nous vivons dans un espace temporel.
Oui, de temps en temps cette considération oscillant entre stupidité et métaphysique vous saute dessus.
Et là, là vous vous rappelez que vous avez une valise de linge sale qui n'attend que votre bonne volonté pour se retrouver à mijoter dans de la lessive.
Vous vous rappelez que vous avez encore une trentaine de bouquins (en rouge, couleur du diable.) à lire pour le 2 septembre et que ça fait beaucoup beaucoup quand même.
Vous sentez cette flemme qui s'agite dans vos veines, cette seule agitation qui vous cloue à une chaise, regardant droit devant vous et scrutant le vide de l'air avec une expression de béatitude extrême (Qui n'a jamais ressenti cette sensation, vit soit sous emphèt' généralisée, soit se refuse d'admettre la vérité.)
Car Oui, ce phénomène n'est pas nouveau, la flemme nous bouffe littéralement, et ne nous laisse de plaisir que pour ce qu'on a plaisir à faire.
C'est parfaitement simple, mais vraiment vrai (et pas fraiment vrai.)
Alors, c'est pourquoi va falloir se motiver la chair faible et aller gambader entre Balzac et Stendhal, en faisant un crochet par Descartes et son édition bilingue...
Beuhhhhh.

Mais pour l'instant, laissez moi jouer à Final Fantasy XII.
Oui, je suis faible.

lundi 14 juillet 2008

Narcisse va enfin pouvoir se contempler dans la Grosse Flaque.


(Ou comment tenter de retranscrir un premier séjour sacrément affolant.)

Je sens que je vais pas encore dormir, que le voyage en train va être long, mais, Pordel de Butain, qu'est ce que ça va être bien Bordeaux.
Bien, même plus que Bien.
A demain Emcé.
A bientôt, chers et affectueux lecteurs (qui ne m'envoient pas de cartes en forme de coeur, et de chocolats, j'ai remarqué u_u), rendez vous le 24 Juillet =)

(Emcé, j'suis désolé, j'ai pris une valise, mon sac aurait été trop bourré....et tu verras quel aurait été le problème ...héhé)



jeudi 10 juillet 2008

no drawing's land....

Il me faut Photoshop CS2 (ou 3, soyons fous.)
Pa'c'que en attendant je deséspère avec un logiciel pourrave qui va mourir dans 20 jours (oui, il y a un compte à rebours, cette saloperie me rappelle dans combien de temps il va falloir que je retourne utiliser PAINT T.T)
Et bien, allez vous me dire car vous êtes quand même fourbes, "NE TELECHARGES TU PAS PHOTOSHOP, BOUGRE DE FILS DE SATAN ?" (car oui, vous êtes fourbes et ne supportez pas le satanisme, car vous aimez le rose et les animaux vivants.)

Et bien, vous répondrais-je, stupides créatures aux idées aussi basses que le vol des oiseaux un aprés midi orageux de mars, J'essaie, j'essaie ! J'AI DEJA TELECHARGE 3 DIFFERENTES VERSIONS ! Lorsque je m'apprête à les lancer, j'ai droit à la visite d'un divin petit message d'erreur à la con qui m'avertit que c'est pas possible, que je suis hors la loi, envoyé à Guantanamo, casser des pierres dans les pénitenciers du Texas..... ALORS HEIN !

Et vous, dans votre tout-puissance de lecteur diderotien, vous me diriez.....
ET, ET, Et je vous répondrais, dans ma toute puissance-voilà-qu'elle-est-plus-jolie-la-mienne, "Qui c'est t'y qui commande, c'est pas toi, tu t'écrases, face de carême."

VOILA, VOILA, VOUS ME FAITES ENRAGER, PAUVRE DE MOI.
*Exomil*
Bon, voyez ce que je pond avec PAINT (qui aura quand même eu l'honneur d'être souligné deux fois, l'affreux.), après beaaaaaucoup d'entraînement :


Conclusion ? IL ME FAUT PHOTOSHOP ! (ceci est un cri à l'aide, à la générosité, à la pitié, à la compassion et SURTOUT, à toute personne encline à m'offrir Photoshop en échange de ma trop précieuse reconnaissance....)

lundi 7 juillet 2008

I'm seriously worried about you, Mister X.

C'est incroyable comme on s'attache à ces petites bêtes.

On se prend pour un Dieu, ou presque.

On se dit qu'on doit être le seul à penser de cette façon, à penser tout court, que toutes les personnes, tous ces visages qui nous entourent ne sont que des images qui ne comprennent pas ce qui nous apparaît comme la plus évidente des évidences.

On se croit naturellement supérieur, on se sait supérieur.

On se dit que, on se dit que....qu'on sera bien assez fort.

Et puis les petites bêtes s'affirment...

Elles vous confient des secrets qui leur bouffent la gorge, elles vous chantent des chansons dans les yeux, dans la gueule, dans le coeur.

Elles vous exaspèrent, mais il n'y a pas un seul jour où vous ne pensiez à leurs conseils.

Vous les enviez mais vous ne pouvez vous empêcher de les contempler.

Elles vous ouvrent à vous, à Vous seul, éclatent le miroir et vous révèlent.

Elles vous font rire à vous en décrocher la mâchoire, et quand vous repensez à elles, les coutures lâchent à nouveau.

Elles ont partagé un pan de votre passé, ont disparu mais continuent de foture la pagaille dans vos souvenirs.

Elles vous accompagnent sur scène et dans la valse folle du petit Théâtre ambulant.

Elles sont loin, mais si proches, et à chacune de leurs paroles écrites, retransmises, vous oscillez entre rire et larmes.

Elles s'éloignent, reviennent, s'apprêtent à repartir, mais gravent au silex leur présence en vous.

Elles n'ont que leur présence à offrir et quoi d'autre de toute façon.

Elles n'existent parfois que par des banalités, mais ce sont Elles.

Ces Elles sont des Ils aussi, et des Elles.

Ces pierres avec lesquelles j'ai construit cette embarcation peu stable sont Mes Amis[*].

Ces petites bêtes sacrément encombrantes, qui se nîchent dans votre coeur, squatteurs fidèles, sans un sou pour le loyer et qui s'aggripent à vos artères et tirent chaque veine pour vous rappeler leur présence. (L'image sent le cliché, mais elle colle à mon sentiment de ce soir, et je vous emmerde.)


Putain de Dieu, fais en sorte que je devienne pas un emmerdeur de putain d'bordel d'hypokhâgneux condescendant et que je les oublie, pac'que ça, Ca mon coco, j'te le pardonnerai pas de si tôt.

Oui, c'est un Larry, vilain chapardeur de pull à Charlie, il est là pour détendre l'ambiance, c'est notre ami.

[*C'est vrai que je suis mal parti avec une embarcation en pierre.

Mais, la pierre ponce est un choix raisonnable.]

mercredi 2 juillet 2008

Leçon numéro 1 : haissez l'espèce humaine.

En ce moment, je cultive une certaine haine contre les gens.
Bon, je me modère, je ne suis en aucun cas sociopathe, jamais il ne me viendrait à l'idée de désosser des petites vieilles pour ensuite décorer mon corps de leurs tripes sanguinolentes (encore que, à Noël...).... Je ne hais les gens qu'en de rares occasions, et je vais me faire le plaisir de vous dévoiler la principale, car je n'ai pas grand chose d'autre à faire, en fait SI, mais chut, c'est secret.
Cet évènement qui réveille en moi le démon qui fait CRAC BOUM HUE avec ma compassion c'est:
Les Brocantes :
J'aime chiner, j'aime faire des brocantes. Mais passé un certain temps, je n'ai qu'une seule envie...(non, pas "désosser les petites vieilles !!" Vous ne m'aurez pas à ce jeu là.) une seule envie vous dis-je : réduire toute cette populace en cendre. Ca paraîtrait presque antipopulaire, à la limite du nazisme primaire, mais si, c'est comme ça. Ca commence par des "Hé Robert, faut qu'tu passes, y'a d'la bière là bos !! Dis à ta bonne fômme d'garder él'stand ! T'as rin à fout'd'aut' !" par des réponses aux rires proches de rugissements fièrement porçins. Puis, arrive le cortège des habitués des brocantes qui, il faut bien le dire, sont gras, idiots, sentent la transpiration, et parlent fort. Et ça s'invite pour samedi soir à mangéïe la tart'à la Brigitte l'est bon la tarte, ça se tape affectueusement l'épaule à grand coup de "T'sais quoué, y'a des pneus là bôs, sont bos, sont chôs cé pa la tapette". Ca parle fort encore, ça continue de déambuler, de répendre des odeurs de basse cour, et à rire fort, à exposer sa face rouge et grasse aux regards. A mon regard.
Vous me direz..."NE VA PAS AUX BROCANTES SI TU N'AIMES PAS!" (tralalala)
ben, le problème, vous voyez, sales petits relativistes, c'est que j'aime ça. J'aime les brocantes. J'aime les passer avec J., parler, rire, trouver des trucs. Mais je dois supporter et je supporte la buvette encombrée de cette masse de gens exécrables, des gens qui n'ont plus de....
Oui, Oui j'arrête. C'est ça. Je suis méchant.

Toutes mes condoléances,
espèce humaine, je te trahis, je ne le referais plus.
Promis.

(Au point où j'en suis, je pourrais bien mentir au Saint Esprit.)


---Prochainement j'en viendrais aux balades dans un village, aux achats dans les petits magasins et aux compétitions sportives. Ca sera joyeux, vous verrez...