J'ai envie de dire qu'on a de moins en le temps de ne rien faire.
A peine rentré de Bordeaux, on est déjà le 24, puis le 27 aujourd'hui.Incroyable, nous vivons dans un espace temporel.
Oui, de temps en temps cette considération oscillant entre stupidité et métaphysique vous saute dessus.
Et là, là vous vous rappelez que vous avez une valise de linge sale qui n'attend que votre bonne volonté pour se retrouver à mijoter dans de la lessive.
Vous vous rappelez que vous avez encore une trentaine de bouquins (en rouge, couleur du diable.) à lire pour le 2 septembre et que ça fait beaucoup beaucoup quand même.
Vous sentez cette flemme qui s'agite dans vos veines, cette seule agitation qui vous cloue à une chaise, regardant droit devant vous et scrutant le vide de l'air avec une expression de béatitude extrême (Qui n'a jamais ressenti cette sensation, vit soit sous emphèt' généralisée, soit se refuse d'admettre la vérité.)
Car Oui, ce phénomène n'est pas nouveau, la flemme nous bouffe littéralement, et ne nous laisse de plaisir que pour ce qu'on a plaisir à faire.
C'est parfaitement simple, mais vraiment vrai (et pas fraiment vrai.)
Alors, c'est pourquoi va falloir se motiver la chair faible et aller gambader entre Balzac et Stendhal, en faisant un crochet par Descartes et son édition bilingue...
Beuhhhhh.
Mais pour l'instant, laissez moi jouer à Final Fantasy XII.
Oui, je suis faible.